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Ankara-SANA/ « Le peuple syrien a prouvé qu’il est contre l’injustice et la tyrannie, et nous soulignons la nécessité de construire une patrie qui garantisse les droits du peuple et rétablisse le rôle international efficace et positif de la Syrie, loin des politiques de l’ancien régime qui a fait de la Syrie l’otage des projets coloniaux », a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, lors d’une conférence de presse avec son homologue turc Hakan Fidan à l’issue de leur rencontre à Ankara.
« La Syrie et la Turquie ont commencé une nouvelle histoire et travailleront ensemble pour soutenir la sécurité et la stabilité dans la région. Les dénominateurs communs entre les deux pays nous poussent à travailler constamment à l’amélioration des relations bilatérales », a déclaré al-Chaibani.
Il a souligné que les relations turco-syriennes connaîtront un développement politique et économique qui assurera la prospérité, la sécurité et la stabilité en Syrie.
Le ministre al-Chaibani a déclaré : « Nous travaillons à panser les plaies syriennes et à unifier les efforts externes et internes pour construire un pays qui s’appuie sur les institutions, et non sur les individus, et qui s’engage à atteindre des objectifs sublimes qui servent le peuple syrien. »
« Nous travaillons à résoudre les problèmes de la région orientale par le dialogue et la négociation, et nous attendons des résultats tangibles et positifs dans un avenir proche », a ajouté al-Chaibani.
Il a poursuivi : « Le peuple syrien n’acceptera pas la division, et il n’est pas logique d’accepter des institutions en dehors de l’administration centrale. Cette voie est nécessaire pour restaurer la souveraineté de la Syrie, et nous ne permettrons pas que la Syrie soit utilisée comme rampe de lancement pour toute menace contre le pays voisin, la Turquie. »
Le ministre al-Chaibani a ajouté que la Conférence nationale représentera tous les segments du peuple syrien et comprendra environ 1 200 représentants.
« Pour la première fois en Syrie, les décisions stratégiques seront prises par le peuple, et non par un segment, et pour la première fois, les Syriens sentiront qu’ils ont le droit de parler de leur avenir et de l’avenir de leur pays », a-t-il expliqué.
R.Fawaz
