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Damas / La République arabe syrienne a condamné la position “inadmissible” adoptée par la direction du CICR à Genève vis-à-vis du crime abominable perpétré par les terroristes dans la ville d’Alep et qui avait fait la mort de deux femmes médecins russes et la destruction d’un hôpital de campagne russe octroyé par le gouvernement russe pour aider les blessés de la ville d’Alep.
Dans un appel téléphonique qu’il a fait avec Marianne Gasser, directrice du bureau du CICR en République arabe syrienne, Miqdad a indiqué que le gouvernement syrien dénonce la destruction des hôpitaux et le meurtre des médecins qui exécutent leurs missions humanitaires en toute responsabilité et impartialité.
Et Miqdad de poursuivre : ” La déclaration adoptée par le CICR ne reflète pas le texte des accords de Genève ni le droit humanitaire international”, assurant que de telles déclarations adoptées par le CICR s’écartent de l’impartialité et de l’honnêteté qui doivent le caractériser.
“Il est impossible d’admettre ou de justifier de telles déclarations qui camouflent les crimes et les attaques prémédités des terroristes contre les institutions sanitaires”, a-t-il dit.
Miqdad a assuré que la prise pour cible de l’hôpital de campagne russe dans la ville d’Alep par les terroristes et leurs soutiens est un acte criminel prémédité et condamné aux niveaux moral et humanitaire, imputant aux commanditaires des terroristes et de leurs agents dans la région la responsabilité de ce crime qui reflète l’état de panique dont souffre ces pays en raison des détériorations accélérées de leurs mercenaires à l’est d’Alep et dans d’autres zones en Syrie devant l’armée arabe syrienne et les forces alliées.
Et Miqdad de conclure : “La Syrie continue à assumer ses responsabilités en assurant tous les impératifs de la vie digne à ses citoyens civils à l’est d’Alep où les gangs terroristes les avaient pris en otage pendant plus de cinq ans”.
A. Chatta
