Tchourkine impute aux pays soutenant les réseaux terroristes en Syrie la responsabilité d’entraver l’accord russo-américain

New York /Le représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU, Vitaly Tchourkine, a imputé aux pays qui soutiennent les réseaux terroristes en Syrie la responsabilité d’entraver l’accord russo-américain sur la Syrie, faisant savoir que Washington n’avait rien fait à cet égard.

Lors d’une séance tenue par le Conseil de sécurité sur la Syrie, Tchourkine a indiqué que les groupes terroristes avaient exploité l’accord sur l’arrêt des combats en Syrie pour consolider leur force, assurant que le gouvernement syrien est le seul qui avait montré un engagement à cet accord.

Et Tchourkine de poursuivre : “Nous n’admettrons jamais l’adoption des pas unilatéraux pour exécuter l’accord sur l’arrêt des combats en Syrie”.

Passant à l’agression de la “Coalition américaine” contre des positions de l’armée arabe syrienne à Deir Ezzor, Tchourkine a précisé que le gouvernement syrien avait adopté la retenue à l’égard de cette agression, assurant que les forces syriennes avaient repris le contrôle des positions dont le réseau terroriste “Daech” s’était emparé du fait du bombardement par cette Coalition.

Concernant la situation à Alep, Tchourkine a fait savoir que ce sont les groupes terroristes qui assiègent les quartiers est de la ville d’Alep dans le but d’utiliser les habitants comme “boucliers humains”, ajoutant que l’armée syrienne avait retiré ses forces des positions définies conformément à l’accord russo-américain pour l’accès des aides humanitaires à l’est de la ville, contrairement aux terroristes qui avaient attaqué les convois des aides et volé leurs contenus.

“L’occident octroie des armes aux groupes qui combattent dans les rangs du réseau terroriste du “Front Nosra” à l’est d’Alep, et les Etats-Unis ignorent cette vérité”, a dit Tchourkine qui a assuré que Washington et d’autres capitales avaient soutenu les réseaux terroristes dans la région.

Tchourkine a enfin souligné l’importance de la reprise du processus politique en Syrie et du lancement du dialogue simultanément avec la réactivation de l’accord sur l’arrêt des combats.

Razane / A. Chatta