Le président al-Assad : Le peuple et l’armée en Syrie ont la volonté de la nettoyer des terroristes

Damas / Le président Bachar al-Assad a affirmé que le peuple et l’armée en Syrie ont la volonté de la complètement nettoyer des terroristes et que ces propos sont indiscutables.

Dans la 3ème partie de l’entretien qu’il a accordé aux deux agences de presse russes “Ria Novosti” et “Sputnik”, le président al-Assad a fait savoir que les deux axes qui aboutiraient à des résultats protégeant la Syrie et ses citoyens sont en première lieu la lutte contre le terrorisme et en deuxième lieu l’action politique pour résoudre la crise.

Le président al-Assad a assuré que les pays occidentaux sont insincères et adoptent une politique qui est loin des principes, du droit international et de l’ONU, soulignant qu’il est impossible de s’appuyer sur eux pour résoudre n’importe quel problème.

Quant à la libération de Palmyre, le président al-Assad a indiqué que certains pays, qui devraient être concernés par la lutte contre le terrorisme ou qui font partie de la Coalition internationale américaine antiterroriste, notamment les deux régimes français et britannique, n’avaient jusqu’à présent adopté aucune position sur la libération de Palmyre, “vu que l’occupation de la ville par les terroristes il y a moins d’un an a fait preuve de l’échec de la Coalition et de son non sérieux dans la lutte contre le terrorisme, surtout que la libération de Palmyre a eu lieu par le biais d’un soutien russe”, a-t-il précisé.

“Nous avons réussi à libérer Palmyre, car nous avons la volonté de nettoyer complètement la Syrie des terroristes et il n’y a pas d’options pour protéger la Syrie si on ne lutte pas contre le terrorisme, simultanément avec le processus politique”, a-t-il dit, soulignant à cet effet la détermination de l’armée syrienne à libérer toute zone, et le soutien apporté par les amis, notamment la Russie, l’Iran et le Hezbollah à la Syrie pour parvenir à ce résultat.

“Après la libération de Palmyre, il est nécessaire de s’orienter vers les zones périphériques qui mènent à la région est, telles que la ville de Deir Ezzor, et en même temps vers la ville de Raqqa, considérée comme le QG principal des terroristes de Daech”, a fait allusion le président al-Assad.

En outre, le président al-Assad a émis son espoir que l’histoire enregistre qu’il avait préservé son pays face à une offensive terroriste sans précédent et qu’il avait aussi préservé la région, car la Syrie est un Etat principal dans la région qui sera déstabilisée en cas de l’effondrement total de l’Etat syrien.

Le président al-Assad a souhaité que n’importe quel pays n’éprouve pas ce que la Syrie avait fait l’objet, disant : “Nous avons éprouvé une situation inhumaine”.

“Ce qu’on peut tirer de notre expérience en Syrie c’est que toute forme de fanatisme, que ce soit religieux, politique ou social détruit la société, c’est pourquoi il faut s’écarter du fanatisme dans le processus de construction des sociétés”, a précisé le président al-Assad.

A la question de savoir comment la Syrie sera après la guerre, le président al-Assad a indiqué que la société syrienne sera meilleure du côté social après la fin de la crise et que la Syrie exercera d’une manière optimale son rôle historique qu’elle avait joué dans la région, faisant allusion à la participation après la crise de nouveaux partis.
A. Chatta

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