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Damas / Le président du Conseil des ministres, Dr Waël Halaqi, a affirmé que le gouvernement traite la situation actuelle dans le pays suivant les possibilités disponibles, précisant que le gouvernement est « un gouvernement de guerre et de crise ».
Participant aujourd’hui aux travaux de la 3ème session du Conseil général de l’Union des Syndicats des Ouvriers, Dr Halaqi a indiqué que le gouvernement œuvre toujours pour traiter les répercussions négatives résultant du ciblage par les terroristes des infrastructures.
Il a indiqué que toute épargne résultant de la majoration du prix d’une matière quelconque a pour objectif principal de renforcer la fermeté de l’armée arabe syrienne et de poursuivre le processus de production. « Le rationnement de la subvention est un projet gouvernemental nécessaire pour renforcer la fermeté du peuple et de l’Etat syriens», a ajouté Dr Halaqi.
Le premier ministre syrien a souligné les mesures et les programmes du gouvernement pour réaliser l’autarcie, précisant que la redynamisation des industries nationales est le soupçon quotidien du gouvernement.
Dr Halaqi a fait un aperçu général sur les efforts du gouvernement pour surmonter les défis et renforcer la fermeté du peuple syrien.
Il a exprimé le souci du gouvernement de sauvegarder les acquis remportés par la classe laborieuse depuis l’ère du président Hafez al-Assad, « acquis qui ne cessent de s’accroître à l’ombre de la direction du président Bachar al-Assad », a ajouté Dr Halaqi qui a mis l’accent sur le rôle complémentaire entre le gouvernement et l’Union générale des Syndicats des Ouvriers pour élaborer les politiques nationales et économiques contribuant au renforcement de la fermeté du peuple et de l’Etat syriens face à la guerre terroriste.
Répondant aux interventions des ouvriers, le ministre des travaux publics, Hussein Arnous, a souligné l’attachement du gouvernement à soutenir les sociétés d’entreprenariat pour qu’elles jouent leur rôle dans la phase de reconstruction.
De son côté, le ministre de l’industrie, Kamal To’meh, a fait savoir que le ministère œuvre actuellement pour réhabiliter les sociétés industrielles endommagées partiellement du fait des actes terroristes.
Pour sa part, le ministre de la santé Nizar Yazaji, a indiqué que la décision de la hausse de prix des médicaments est due au manque d’environ 40% des médicaments dans les pharmacies en raison de l’incapacité de la couverture des coûts de leur production, soulignant qu’en vertu de la nouvelle décision, les usines et les sociétés pharmaceutiques s’engagent à assurer ces médicaments dans une durée définie.
R.B. / A. Chatta
