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Beyrouth / Le vice-Président du Conseil des ministres, ministre des Affaires Étrangères et des Expatriés, Walid al-Mouallem, a affirmé que jusqu’à présent, il n’y a pas d’initiative intégrale sur le règlement de la crise en Syrie, mais seulement des idées que le ministre iranien des AE, Mohammad Javad Zarif, avaient transmises et examinées avec le côté syrien, ajoutant que Zarif s’était engagé à les parachever.
Dans des déclarations données au journal libanais «al-Joumhouria», Mouallem a indiqué que des idées similaires avaient été abordées avec le côté russe , assurant que les constantes syriennes dans toute initiative se basent sur la sauvegarde de la souveraineté de l’État syrien sur tout ses territoires et la tenue d’un dialogue inter-syrien sans aucune condition préalable et l’organisation d’un référendum populaire sur tout accord conclu.
En ce qui concerne le dernier communiqué du Conseil de sécurité, Mouallem a fait savoir que l’émissaire onusien spécial pour la Syrie, Staffan De Mistura, parie sur l’approbation par le Congrès américain et le Conseil de Choura iranien de l’accord sur le nucléaire iranien pour contribuer au règlement de la crise en Syrie.
«Les ennemis de la Syrie sont dans une impasse, c’est pourquoi ils cherchent des solutions, mais ils ne sont pas encore arrivés au désespoir ou à la défaite», a estimé Mouallem qui a fait valoir que la guerre déclenchée contre la Syrie se poursuivra jusqu’au moment où les Américains seront convaincus des solutions.
D’autre part, Mouallem a nié la tenue des rencontres entre le chef du bureau de la Sécurité Nationale, le général Ali Mamlouk, et le Prince héritier saoudien Mohammad Bin Salman, assurant que les conditions avancées par certaines parties sur la renonciation par la Syrie au Hezbollah et à l’Iran sont tout-à-fait inacceptables.
Il a, enfin, exprimé son optimisme devant l’accord sur le nucléaire iranien dont certains résultats seront le début d’un dialogue, le mois prochain, entre l’Iran et les pays du Golfe dans les coulisses de l’ONU.
L.A. / A. Chatta
