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Damas / Le président de l’Assemblée du peuple, Mohammad Jihad Lahham, a affirmé que les vagues du terrorisme takfiriste qui cible la Syrie, l’Egypte et l’Irak visent à émietter l’État et à le transformer en des cantons ethniques et confessionnels qui prennent sa légitimité de ses liens avec les pays colonialistes.
Lors de sa rencontre avec une délégation médiatique égyptienne qui visite la Syrie, Lahham a indiqué que les relations entre la Syrie et l’Egypte ne vont pas être affectées par des personnalités troublées qui avaient nui aux deux peuples, syrien et égyptien.
Lahham a insisté sur le fait que les relations syro-égyptiennes sont la seule garantie de la sécurité nationale arabe, appelant les membres de la délégation à contribuer à l’éclaircissement des réalités devant l’opinion publique qui a été trompée durant les dernières années.
Répondant aux questions des membres de la délégation sur les initiatives politiques concernant le règlement de la crise en Syrie, Lahham a affirmé que la Syrie est ouverte à toute initiative ou règlement politique de façon à garantir l’unité du territoire syrien et à préserver la souveraineté du pays et l’indépendance de la décision nationale loin de toute ingérence étrangère, assurant que chaque personne qui porte l’arme face à l’État syrien est terroriste.
Dans des déclarations faites aux journalistes à l’issue de cette rencontre, le rédacteur en chef adjoint du journal égyptien «al-Ahram», Mohammad Hussein Abou al-Hassan, a indiqué que la visite de la délégation vise à s’informer de la réalité de la situation et à transmettre la véritable image de ce qui se passe au peuple égyptien.
«Le terrorisme est un crime contre l’Humanité, dont souffre la région arabe, et il est nécessaire de prendre des mesures qui se conforment aux circonstances et aux potentiels de chaque pays et de coordonner avec les pays arabes qui souffrent de ce phénomène pour assécher ses sources».
La délégation égyptienne est composée des journalistes des quotidiens «al-Akhbar», «al-Massri al-Yaoum», «al-Ahram» et des chaînes satellitaires «Nahar» et «al-Ahram».
L.A. / A. Chatta
