Ministère des Affaires étrangères : le registre noir de Washington en matière de droits de l’homme ne lui permet pas de donner des leçons aux pays

Damas-SANA/ La Syrie a affirmé que le registre noir des États-Unis dans le domaine des droits de l’homme ne les autorise pas à accuser d’autres pays, à les évaluer ou à leur donner des leçons, les appelant à revoir leurs politiques destructrices, à mettre un terme à leurs violations des droits de l’homme, le droit international et cesser de s’ingérer dans les affaires des autres pays et de perturber leur sécurité et leur stabilité.

Le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a déclaré aujourd’hui dans un communiqué dont SANA a reçu une copie : ” Le Département d’État américain a récemment publié son nouveau rapport honteux et trompeur sur les droits de l’homme dans tous les pays du monde, comme une tentative des administrations américaines successives de s’imposer comme gardien des droits de l’homme dans le monde et pour dissimuler ses propres violations des droits de l’homme, dont la dernière en date est la violente répression qui a ciblé les étudiants et les professeurs d’université exigeant la fin de l’agression israélienne contre Gaza, et la fin du soutien aveugle des États-Unis aux autorités d’occupation israéliennes qui commettent un génocide et détruisent la bande de Gaza”.

Le ministère a souligné que le registre noir des États-Unis dans le domaine des droits de l’homme ne les autorise pas à porter des accusations contre d’autres pays, à les évaluer ou à donner des leçons, car leur histoire est pleine des formes les plus odieuses de violations des droits de l’homme et des peuples.

Le ministère des Affaires étrangères a expliqué que le peuple syrien a souffert et souffre encore des politiques agressives des administrations américaines successives, notamment le soutien aux réseaux et milices terroristes, le lancement d’actes d’agression sur le territoire syrien et la présence illégale de ses forces sur certaines parties du territoire syrien et son pillage des richesses nationales, en plus de l’imposition de mesures coercitives inhumaines, cela représente une punition collective contre le peuple syrien et d’autres peuples des pays ciblés, et une violation flagrante de tous les droits de l’homme, en particulier le droit à la vie.

Le ministère des Affaires étrangères a réitéré la demande de la Syrie aux États-Unis de revoir leurs politiques destructrices, et d’y renoncer, de mettre fin à leurs violations du droit international et à l’hypocrisie, aux deux poids deux mesures, et de cesser de s’immiscer dans les affaires d’autres pays et perturber leur sécurité et leur stabilité.

M.Ch.

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