L’ambassadeur al-Dahhak : Les pays développés doivent remplir leurs obligations et aider les pays en voie de développement à atténuer les impacts du changement climatique

New York – SANA / Le Représentant permanent de la Syrie auprès des Nations Unies, l’Ambassadeur Qossay Al-Dahhak, a souligné la nécessité de renforcer la coopération internationale dans le domaine de l’action climatique et que les pays développés assument leurs responsabilités en fournissant l’aide nécessaire aux pays en voie de développement et en remplissant leurs obligations pour atténuer les impacts catastrophiques du changement climatique, appelant à lever immédiatement, complètement et sans condition les mesures coercitives qui empêchent de bénéficier du soutien technique, des technologies modernes, et de l’aide allouées aux pays en voie développement pour leur permettre de parvenir à un développement durable.

Lors de la séance de débat ouvert tenu hier au haut niveau du Conseil de sécurité sur « L’impact du changement climatique et de l’insécurité alimentaire sur le maintien de la paix et la sécurité internationales », Al-Dahhak a affirmé que les mesures coercitives unilatérales imposées par les États-Unis et l’Union Européenne au peuple syrien ont entravé les secours et le travail humanitaire, et empêché la fourniture de machines lourdes, d’équipements de protection civile et d’équipements et matériels médicaux nécessaires pour secourir les victimes du séisme qui a frappé en février dernier la Syrie et aider les sinistrés de cette catastrophe qui a privé tous les Syriens de leurs besoins fondamentaux, notamment en électricité et en carburant.

Al-Dahhak a expliqué que la Syrie est touchée, comme d’autres pays, par le changement climatique, qui a causé une baisse des précipitations, une augmentation de la sécheresse, la désertification et des tempêtes de poussière, ce qui a eu des répercussions négatives sur la vie des Syriens et sur leur capacité à assurer leur subsistance et les besoins, notamment en eau et en nourriture, alors que la guerre terroriste, les attaques de la soi-disant « coalition internationale » et les crimes de ses outils, les milices séparatistes, ont causé de graves dommages environnementaux

Al-Dahhak a évoqué aussi les pratiques du gouvernement turc, qui ont exacerbé la souffrance du peuple syrien en raison de sa violation de ses obligations internationales et des accords bilatéraux et de la réduction du débit de l’eau de l’Euphrate, ce qui a entraîné une baisse du niveau de l’eau du fleuve et affecté environ 5 millions de Syriens qui dépendent de cette eau dans leur vie quotidienne.

« L’occupation israélienne des terres arabe se poursuit, y compris le Golan syrien, ce qui a de graves répercussions sur l’environnement, en raison du ravage des terres agricoles, de l’abattage des arbres fruitiers, de l’enfouissement des déchets dangereux et de l’utilisation de substances interdites au niveau international, dont des armes au phosphore blanc, pour brûler les forêts du Liban, en violation flagrante des lois internationales.

L.A.

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