Sabbagh souligne l’importance du travail collectif institutionnel pour répondre aux besoins… et Arnous présente les principaux indicateurs quantitatifs de la prestation gouvernementale

Damas-SANA /L’Assemblée du Peuple a débuté aujourd’hui la première séance de la dixième session ordinaire de la troisième législature, présidée par Hammouda Sabbagh, président de l’Assemblée, en présence du président du Conseil des ministres, Hussein Arnous, et des ministres.

Sabbagh a expliqué qu’avec le début de la nouvelle session, nous devons souligner l’importance du travail collectif institutionnel, afin de répondre aux besoins et aux exigences du peuple syrien, conformément aux capacités disponibles, et s’efforcer de moderniser les lois et la législation qui contribuent au développement de la société et de ses institutions, de faire progresser le processus de construction et de reconstruction de la patrie.

« Pour remplir notre rôle législatif, l’Assemblée du peuple doit être chargée de surveiller les performances et le travail du pouvoir exécutif et la bonne mise en œuvre des plans et programmes établis » a-t-il dit.

Il a exprimé son respect et son appréciation envers le peuple syrien “que nous sommes fiers de représenter à l’Assemblée”, a rendu hommage aux martyrs et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés. Il a salué également les forces armées syriennes, ajoutant :  “Je suis honoré, en votre nom à tous, de présenter les plus nobles signes de fidélité, de loyauté et de gratitude au symbole de notre résistance et de notre victoire, le président Bachar al-Assad”.

Le président du Conseil des ministres a souligné que la Syrie souffre de crises complexes, dont l’origine est la guerre qui lui est imposée pour faire face au terrorisme et à ses partisans, depuis plus de 12 ans, et des crises secondaires accumulées qui ont épuisé de nombreuses ressources nationales, ajoutant que “cela a conduit à des changements structurels dans les priorités de travail du gouvernement et a malheureusement constitué un lourd fardeau sur la voie du développement national, qui a aussi été affectée par la nécessité de répondre aux exigences des conditions économiques de guerre, des sanctions et à l’instabilité”.

L’ingénieur Arnous a affirmé que l’économie nationale a payé des coûts énormes pour défendre la patrie et son identité, “mais nous avons gagné la bataille de la souveraineté et de la dignité”, a-t-il ajouté, précisant que tout coût payé est sans aucun doute un prix inférieur à la perte de souveraineté, de dignité et d’identité.

Le président du Conseil des ministres a mis en lumière les indicateurs quantitatifs les plus importants de la performance gouvernementale au cours des derniers mois, ajoutant que l’économie nationale a connu un état clair d’instabilité des taux de change au cours des derniers mois, et a provoqué un élargissement de l’écart influent entre les revenus et le coût de la vie, cela s’est accompagné de niveaux d’inflation élevés qui ont particulièrement pesé sur les personnes aux revenus limités, le gouvernement ayant pris une série de mesures correctives, dont certaines étaient de nature temporaire, et d’autres étaient stratégiques et à long terme.

M.Ch.