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Damas / Le président du Conseil des ministres, Dr Waël Halaqi, a affirmé que la préservation de la stabilité du cours de change de la livre syrienne est une priorité pour le gouvernement.
Lors de la séance hebdomadaire du Conseil des ministres, tenue aujourd’hui, Halaqi a fait allusion à la pénurie d’eaux, en dépit des épisodes neigeux et de la chute de pluie, appelant le ministère des ressources hydrauliques à prendre des mesures urgentes, pour assurer l’eau potable, en été, à tous les gouvernorats.
Pour sa part, le vice-président du Conseil des ministres pour les affaires de services, ministre de l’Administration locale, Omar Ghalawanji, a évoqué l’état de services et les conditions de vie des citoyens dans la ville de Deir Ezzor, ainsi que les mécanismes adoptés pour y assurer des services, des dérivés pétroliers, de la nourriture, des médicaments.
De même, le vice-président du Conseil des ministres, ministre des affaires étrangères et des expatriés, Walid Mouallem, a donné un aperçu exhaustif sur les derniers développements politiques aux niveaux, international et local, et sur les résultats de la dernière visite de l’émissaire onusien pour la Syrie, Staffan de Mistura, à Damas.
A son tour, le ministre de l’économie et du Commerce extérieur, Dr Humam Jazaeri, a fait savoir que le ministère accorde la priorité, au cours de la crise actuelle, à la fourniture des impératifs de la production des matières premières et à la poursuite de la disponibilité de la nourriture, des services essentiels et des médicaments.
De son côté, le gouverneur de la Banque centrale de Syrie, Dr Adib Mayaleh a, de même, souligné les procédures importantes et réussies prises par la Banque centrale en vue de rehausser progressivement le cours de change de la livre syrienne.
En outre, Mayaleh a indiqué, dans d’un point de presse au terme de la séance, que le cours de change de la livre syrienne est visé depuis 4 ans, faisant allusion à cet effet aux paramètres économiques qui avaient influé sur le cours de change, notamment l’autorisation du secteur privé à importer le mazout, et la hausse de demande de devises.
Il a ajouté que les spéculateurs exploitent le cours de change de la livre syrienne sur le marché noir en vue de réaliser de profits.
D.H./ A. Chatta