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New-York/Le vice-président du Conseil des ministres, ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Walid al-Mouallem, a réaffirmé que la présence américaine sur le territoire syrien est illégale et constitue une agression.
Dans une interview qu’il a accordée à la chaîne /Russia Today/, Mouallem a précisé que les Américains qui se trouvent dans la zone de Tanf procèdent à l’entraînement des terroristes de Daech pour les envoyer à nouveau pour combattre l’armée arabe syrienne parce qu’ils veulent perdurer la crise en Syrie au profit d’« Israël ».
Mouallem a déclaré que les relations syro-iraniennes ne font pas l’objet de marchandage.« La présence des conseillers iraniens en Syrie est légitime et sur demande de l’État syrien, contrairement à la présence américaine qui constitue une agression contre la Syrie», a-t-il précisé.
Mouallem a qualifié de « pas positif » l’accord d’Idleb pour que l’Etat syrien contrôle tout son territoire. Il a indiqué que ledit accord pave le chemin pour une solution pacifique à Idleb et via les réconciliations.
Et Mouallem d’ajouter: « Nous nous engageons aux deux volets d’Astana et de Sotchi et aux efforts que déploient la Fédération de Russie et la République islamique d’Iran afin de trouver une solution convenable qui sert le peuple syrien dans le processus politique » .
Mouallem a réitéré son appel aux déplacés syriens pour regagner leur pays natal. «Nous souhaitons la bienvenue et nous invitons tous les Syriens déplacés à l’étranger à regagner leur pays», a-t-il fait savoir.
Mouallem a souligné que la Syrie n’a pas agressé personne et elle n’est pas intervenue dans les affaires d’un autre pays et qu’elle aspire à entretenir des bonnes relations avec tout le monde.
Dans un autre contexte, Mouallem a affirmé que les systèmes antiaériens / S-300 / est un système de défense visant à protéger l’espace aérien syrien contre toute agression extérieure et un facteur pour la réalisation de la sécurité et de la stabilité et non pas pour la guerre, exprimant la grande appréciation de la Syrie de la décision du président Vladimir Poutine de fournir ces systèmes à la Syrie. «La coopération syro-russe a réalisé un changement radical sur le terrain et dans l’action politique et économique à propos de la Syrie », a-t-il conclu.
R.Bittar